Nous agissons de manière rapide, ciblée, sans idéologie. Nous agissons aussi de façon collective. La France a été au coeur de la coordination européenne. Il fallait un cadre commun pour démultiplier les effets des plans de relance nationaux et surtout éviter les effets pervers de décisions unilatérales, comme celle prise par l'Irlande pour garantir les seuls dépôts des épargnants irlandais dans les banques irlandaises.
Au Conseil européen de décembre, la France a proposé des principes qui ont été adoptés à l'unanimité et qui ont inspiré l'ensemble des plans de relance mis en oeuvre aujourd'hui. Je vous les rappelle. Les mesures de relance de l'économie doivent « viser un effet immédiat, être limitées dans le temps et ciblées sur les secteurs les plus touchés et les plus importants au regard de la structure de l'économie ». C'est le cas de notre plan de soutien à l'activité, plan massif qui représente aujourd'hui 50 milliards d'euros, soit 2,5 % du produit intérieur brut. Le plan allemand s'élève également à 50 milliards d'euros, soit 1,9 % du produit intérieur brut. Le plan britannique est de 23 milliards d'euros, soit 1,5 % du PIB. Le plan espagnol, enfin, est de 31 milliards d'euros, soit 3,9 % du PIB.
La vérité, c'est que notre plan est comparable à ceux de nos partenaires. Mais surtout, il est adapté à la réalité de la situation de l'économie française. (Exclamations sur de nombreux bancs du groupe SRC.)