Si les décisions et les actes engagent les gouvernants, les postures et les mots engagent aussi les opposants.
Il ne m'appartient pas de juger d'une motion de censure dont l'opportunité et le contenu devraient, me semble-t-il, peu convaincre les Français. « Le contre-plan de la gauche a le mérite d'exister », vous a concédé Ségolène Royal. On ne pourrait être plus cruel !
Cela dit, monsieur le président Ayrault, j'accueille avec intérêt les propositions de l'opposition parce que, dans cette crise qui bouscule tous les schémas établis, nul n'a le droit d'affirmer qu'il est seul à détenir la vérité.