Pour vous, tout est toujours trop grand et trop cher lorsqu'il s'agit de l'hôpital public, ou de l'école publique. C'est pourtant dans ces services publics qui défendent ce que nous avons de plus précieux – l'éducation et la santé – que vous conduisez les plans sociaux les plus massifs : 20 000 emplois d'un côté, 30 000 de l'autre ! Ce sont ces plans massifs que nous vous demandons de suspendre : cessez les suppressions d'emplois dans la fonction publique, à l'hôpital et à l'école ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Nos compatriotes perdent patience, parce que le Président de la République leur répète inlassablement qu'il faut parler du « travail », « des travailleurs » et des « ouvriers » ; au quotidien, cependant, il n'a rien à offrir sinon son inépuisable et intarissable compassion !
Il y a pourtant une façon simple de valoriser le travail, monsieur le Premier ministre : commencez par ne pas le dénigrer ! Lorsqu'un drame survient à l'hôpital, ce n'est pas qu'un « problème d'organisation », c'est avant tout la conséquence d'un manque criant de moyens humains ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)