Ce n'est pas moi qui le dis, mais le Sénat, dans un rapport qu'il vient de réaliser avec le concours de l'Observatoire français des conjonctures économiques et qui montre que la part des produits importés est relativement faible dans la consommation : 14 %. Cette étude recommande aussi – puissiez-vous vous inspirer des réflexions du Sénat ! – de privilégier le pouvoir d'achat pour les « ménages fragilisés par la crise », car « la propension à consommer des biens importés » est beaucoup moins forte pour eux que pour ceux qui ont des revenus élevés.
J'entends aussi que nous serions rattrapés par nos vieux démons de 1981.