Au début de ce mois, vous avez présenté un plan de relance mais, une fois encore, vous réagissez de manière inadaptée. Tous les observateurs s'accordent à en souligner l'insuffisance. Comme l'a relevé votre rapporteur général du budget, les milliards affichés sont des dépenses anticipées plutôt que de nouvelles dépenses. In fine, ce ne sont que 4 petits milliards d'euros qui seront consacrés à la stimulation de la croissance en 2009. Nous ne voyons pas là les éléments du plan massif dont notre pays à besoin pour se protéger des affres de la récession. Et déjà, nous le constatons dans nos circonscriptions, des entreprises, des emplois sont en grand danger. Tôt ou tard – et le plus tôt sera le mieux –, il vous faudra présenter un deuxième plan de relance qui, alors, devra être à la hauteur des enjeux.
Regardons nos voisins. L'Allemagne a engagé un nouveau plan de relance, le plus massif de l'après-guerre, avec 50 milliards d'euros. Le Royaume Uni mobilise 38 milliards d'euros. Le président des États-Unis, Barack Obama, a, quant à lui, proposé au Congrès américain d'adopter un plan de relance de 560 milliards d'euros.