En attendant, pour tous ceux qui ne se résignent pas à l'affadissement du projet européen, il faut rendre possible la relance du processus politique à l'occasion de l'élection au Parlement européen en 2009, autour d'un vrai clivage entre les progressistes et les conservateurs, entre les promoteurs de la démocratie pour l'Europe et les tenants de l'ancien régime.
On nous dit ces jours-ci, et aujourd'hui encore, que la France est de retour en Europe. Au vu des choix bien timides qui nous sont annoncés et que confirme cet après-midi le Gouvernement, il reste beaucoup à faire – et les socialistes y prendront toute leur part – pour que l'Europe soit de retour dans le coeur des Français. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical et citoyen.)