Dès 2009, l'Europe fonctionnera mieux : elle sera dotée d'institutions nouvelles, avec un président du Conseil européen stable, élu pour un mandat de deux ans et demi renouvelable une fois, qui permettra à l'Europe d'être un partenaire crédible, et même recevable. Au-delà d'un visage, l'Europe devrait y gagner en continuité de son action.
L'Europe cherchera aussi à parler d'une seule voix sur la scène internationale, en se dotant d'un Haut Représentant pour cinq ans, qui sera l'interlocuteur des grandes puissances mondiales.
Le vote à la majorité qualifiée dans des domaines d'intervention importants, comme la coopération contre la criminalité organisée, la reconnaissance du pouvoir de décision de l'Eurogroupe sont des avancées significatives du « mini-traité » européen.
L'Europe doit protéger, elle doit être efficace, elle doit être plus démocratique.
Je ne reviendrai pas sur l'ensemble des avancées de ce « mini-traité », puisque vous les avez déjà exposées, monsieur le ministre, et que, comme mes collègues de l'UMP, je les approuve.
Nous attendons maintenant que la Conférence intergouvernementale se réunisse pour préciser les modalités de mise en oeuvre de ce qui a été décidé au cours de ce dernier Conseil européen ; nous sommes en attente aussi de la ratification parlementaire sous forme d'amendements aux traités existants.
Nous nous inscrivons clairement dans l'élan impulsé par le Président de la République et ses partenaires européens ; nous nous inscrivons clairement dans l'action en faveur de la renaissance de l'esprit européen chez nos concitoyens. C'est sans doute pour avoir mesuré, en tant que Lorraine, combien le TGV est-européen est porteur d'espoir – mes voisins alsaciens ici présents ne me démentiront pas –…