Une grosse ficelle : les Vingt-sept auraient enfin, dit le Président de la République, réussi l'improbable synthèse entre les « oui » et les « non ». J'ai consulté les dictionnaires et j'ai lu qu'une synthèse – mot que nous connaissons bien au parti socialiste (Sourires) – est une composition, un dépassement. Or ce que vous avez fait à Bruxelles n'est ni une composition, ni un dépassement, c'est un compromis, et pas forcément de la meilleure facture, une habileté, une ruse. En effet, quand on regarde les choses de près, on s'aperçoit qu'on a voulu déminer les « non » et calmer la déception des « oui ». Il est vrai que certains éléments peuvent satisfaire ceux qui ont voté « non ». En effet, quelques concessions leur ont été faites, dont nous sommes cependant obligés de reconnaître qu'elles sont largement de façade. J'en vois, pour l'essentiel, deux. Première concession : la troisième partie n'existe plus.