Monsieur le ministre, à ce stade, je ne répondrai pas davantage à votre discours – cela a déjà été amplement fait – qu'à celui de Nicolas Sarkozy à Strasbourg, dont vous vous êtes largement inspiré – parfois, m'a-t-il semblé, avec un tout petit peu d'embarras. J'en résume la thèse : l'Europe, bien sûr sous l'égide de Nicolas Sarkozy – qui a, c'est vrai, concédé quelques mérites à Angela Merkel, José Luis Zapatero et José Socrates –, aurait tout simplement été sauvée à Bruxelles. C'est une thèse d'une humilité remarquable, d'une modestie exceptionnelle,…