…et considérablement affaibli la position de notre pays. Mon homologue à Prague nous avait dit : « Pour nous, la France était le phare de l'Europe ; aujourd'hui, le phare est éteint. » Dès lors, toute l'Europe – et particulièrement la présidence allemande – attendait le résultat de l'élection présidentielle française pour relancer rapidement la réforme institutionnelle.
Nicolas Sarkozy, alors candidat à la Présidence de la République, a fait sa proposition décisive de traité simplifié ratifié par la voie parlementaire. Je puis attester que sa démarche a suscité en Europe, à droite comme à gauche, un intérêt considérable.