Second progrès : un Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, désigné pour cinq ans, sera la voix unique de l'Europe dans les crises.
Quant au président de la Commission, son rôle sera renforcé : désormais élu par le Parlement européen sur proposition du Conseil et associé à un nombre réduit de commissaires – équivalant à deux tiers du nombre d'États membres – à partir de 2014, il pourra conduire plus efficacement et avec davantage de cohérence les politiques communes.
Dans beaucoup de matières touchant directement à la vie des citoyens, les décisions pourront être prises plus facilement. Cela concernera par exemple la santé, l'énergie, la coopération policière, la coordination judiciaire en matière pénale, l'espace ou encore la protection civile.
Toutes ces avancées rendront l'Europe incontestablement plus efficace et amélioreront considérablement son fonctionnement sans menacer nos intérêts fondamentaux – car n'oublions pas que le compromis de Luxembourg demeure.