…jour après jour, soirée après soirée, week-end après week-end, passent leur temps libre à éduquer, à former, à passionner tous ceux qui, demain, seront peut-être des champions.
Quels risques prennent-ils, me direz-vous ? Ils prennent celui de former des femmes et des hommes épanouis, de proposer une approche éducative qui permet de partager le plaisir d'être ensemble et, pourquoi pas, un jour, de devenir sportif professionnel. La question du sport professionnel ne doit pas être déconnectée de la question du sport amateur. En légiférant sur le sujet, nous ne devons par oublier tout ce que le sport professionnel doit au sport amateur.
En la circonstance, il ne s'agit pas d'être naïf, mais on ne doit pas ne parler que des investisseurs qui prendraient des risques en plaçant l'argent qu'ils ont parfois gagné en dormant, et pour lesquels il faudrait adopter des dispositions qui neutraliseraient complètement la péréquation financière entre sport professionnel et sport amateur, pourtant toujours bien vivante.
Chers collègues, vous connaissez la formule selon laquelle il existe des amendements « d'appel ». Ainsi pourrait-on qualifier l'amendement de M. Lefebvre, puisque j'ai bien compris que le « scénario » était certainement un peu organisé. Permettez-moi de vous dire, après le débat que nous avons eu tout à l'heure sur les vendeurs à domicile, que, cette fois, c'était plutôt l'amendement du pied dans la porte. (Sourires.)