Je vous le répète, monsieur le rapporteur : ce n'est pas moi qui ai déposé l'amendement, et c'est donc à vous de nous dire pourquoi vous y avez réfléchi, pourquoi vous l'avez rédigé et à quelles situations particulières vous répondez. Je vous préviens, nous n'allons pas mâcher nos mots !
Votre raisonnement est extraordinaire ! Appliquons-le à la direction des grandes caisses : à l'assurance vieillesse, aux allocations familiales, à la sécurité sociale ! Un certain nombre de situations perdurent depuis des décennies, les syndicats majoritaires étant systématiquement écartés de la présidence, voire des responsabilités au sein de ces caisses, et tout serait réglé demain avec cet amendement !
Si vous restez sur ce seul sujet de la gestion des oeuvres sociales, monsieur Poisson, c'est qu'il y a une raison, et je sais ce qui vous a motivé, mais ce n'est pas moi qui le dirai ici – je le dirai ailleurs, ne vous inquiétez pas, et publiquement !
Sur le sujet dont nous débattons, on joue au poker menteur et vous refusez, malgré nos demandes, qui ne sont pas des injonctions, de dire pourquoi vous présentez cet amendement et qui vous l'a demandé.