Monsieur le ministre, contrairement à ce que vous semblez penser, le CNC n'est pas aussi argenté que cela. La fameuse carte à 10 euros a, l'air de rien, réduit ses ressources. C'est une sorte de concurrence déloyale à l'égard des autres salles, qu'elles soient privées ou publiques.
Vous nous parlez de la nécessité de ne pas prendre de retard. Or les cinémas doivent pouvoir bénéficier des nouveaux équipements, qui coûtent fort cher. Cette taxe sur les produits dérivés vendus dans les salles ayant beaucoup de spectateurs, devrait précisément faciliter la modernisation des salles plus modestes sans faire appel aux ressources du budget de l'État. Cette modernisation serait impossible si son coût devait être intégralement assumé par chacun des exploitants.
Cet amendement mérite donc, monsieur le ministre des comptes publics, qu'un échange ait lieu avec Mme Albanel, qui me semble moins frileuse que vous sur le sujet. Mais peut-être va-t-elle plus au cinéma…