Or, dans certaines maisons d'arrêt qui accueillent des détenus purgeant des courtes peines – ils sont concernés par le projet de loi –, le taux d'occupation est de 150 % voire 200 %.
Une étude prospective a permis d'évaluer à 10 000 le nombre de détenus supplémentaires que générerait chaque année l'application de ce projet de loi. Les maires qui siègent ici connaissent bien les délais nécessaires à la passation du moindre marché public : alors, pour ce qui est de la construction de bâtiments publics, on peut estimer que les premières prisons nécessaires à la mise en oeuvre de ce texte ne seront prêtes qu'en 2012 – sous réserve que votre loi prévoie bien les moyens correspondants !