Elle sera aussi brève qu'éclairante, comme vous allez le constater.
Charles Amédée de Courson a raison ; mais là où il se trompe c'est qu'il pense qu'on va vers la monarchie tempérée. Or l'on se dirige vers la monarchie absolue et même absolutiste. Tout à l'heure, en effet, sous la houlette éclairée de Didier Migaud et de Gilles Carrez, nous étions les invités de la direction de la SNCF pour une discussion d'ailleurs passionnante. M. de Courson était également présent.
Il était intéressant de constater de quelle manière la mission du président de la SNCF a été déterminée. Le président a d'abord été reçu par le Président de la République, puis, à part, par le Premier ministre, puis, de nouveau à part, par M. Borloo, puis, encore à part, par M. Bussereau. Il s'agit d'une interprétation personnelle, ce n'est pas M. Pepy qui nous l'a dit. J'imagine que tout cela a été mis et agité dans un shaker, d'où est sortie une proposition de lettre de mission.