L'amendement n° 185 se situe dans la même ligne que le précédent. Le prélèvement exceptionnel sur les compagnies pétrolières que je viens d'évoquer était justifié par le fait que, hors toute décision propre aux entreprises, leurs résultats s'améliorent mécaniquement dans un contexte de hausse des prix. On nous oppose chaque fois les risques de délocalisation. Nous n'y croyons pas. En revanche, nous considérons que, compte tenu de leurs bénéfices, les grandes entreprises pétrolières – il n'y a pas que Total – doivent participer au partage nécessaire de la richesse nationale et à la redistribution en termes de pouvoir d'achat envers les gens qui souffrent le plus.