On le voit d'autant moins que des sujets importants, bien connus de la commission des finances, ont donné lieu à des discussions dans le cadre de ce projet de loi de finances rectificative. Ainsi, monsieur le ministre, vous avez eu la responsabilité de communiquer en temps et en heure, au président de la commission des finances, les décrets d'avance qui correspondent à diverses améliorations ou évolutions dans la gestion budgétaire. Nous avons également discuté de certaines mesures nouvelles, dont une qui est bien connue de Michel Bouvard et qui concerne le service annexe de la dette ferroviaire. Le débat sur le projet de loi de finances rectificative nous a donné l'occasion d'approfondir ces questions qui sont souvent abordées en commission.
Enfin, les mesures proposées en faveur du pouvoir d'achat, de la croissance, de l'investissement productif, me paraissent aller dans le bon sens, pour reprendre l'expression du président de la commission des finances. Nous ne voyons donc pas de raison particulière justifiant que nous revenions sur ces sujets en commission. Il faut, au contraire, les aborder clairement dans l'hémicycle. C'est pourquoi le groupe de l'UMP ne souhaite pas que le texte soit renvoyé en commission. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)