Cet amendement vise à aller plus loin s'agissant de la qualité de l'air intérieur. Il est possible aujourd'hui de mettre en place une échelle pour déterminer le niveau de risque de développement des moisissures des matériaux de construction. On connaît l'impact de ces moisissures sur les maladies allergiques, dont le nombre a doublé en moins de vingt ans, ou sur l'asthme.
Cet amendement vise donc à donner aux constructeurs et à leurs clients une information supplémentaire, qui améliore la transparence, et la possibilité de choisir les matériaux de construction de l'habitation.
Je signale à l'Assemblée une coquille dans l'exposé sommaire : il s'agit non pas d'absentéisme parlementaire (Rires) mais d'absentéisme scolaire, encore que les moisissures pourraient expliquer, pour une part, l'absentéisme parlementaire… Plus sérieusement, les études ont montré que les maladies allergiques et l'asthme constituaient la première cause de l'absentéisme scolaire. Il paraît donc important de pouvoir vérifier que les matériaux de construction des habitations sont parmi les moins susceptibles de propager dans l'air intérieur ces moisissures allergènes.