Madame la secrétaire d'État, les travaux du Grenelle de l'environnement ont conclu à la nécessité de renforcer la connaissance en matière de santé environnementale.
L'article 32 prévoit la mise en place d'un deuxième plan national santé environnement, ce qui peut laisser perplexe, quand on sait que le premier n'a jamais eu les moyens de ses ambitions, notamment en matière de recherche. Pour éviter de répéter cette erreur, l'engagement n° 142 du Grenelle de l'environnement a posé comme objectif la création de 400 nouveaux postes de chercheurs en santé environnementale. Malheureusement, cet engagement pourtant essentiel ne s'est pas traduit en actes, puisqu'il n'est pas mentionné dans ce projet de loi que vous nous présentez pour la deuxième fois.
Les députés de mon groupe ont déposé un amendement reprenant l'objectif de création de 400 nouveaux postes. Que croyez-vous qu'il advînt ? Il fut déclaré irrecevable au titre de l'article 40…