L'amendement n° 326 vise simplement à dire que s'il doit y avoir indemnités de départ, stock options, l'autorisation ne peut intervenir qu'après l'annonce publique de la cessation ou du changement de fonctions du bénéficiaire. Nous souhaitons imposer le fait que ces indemnités de départ ne puissent être fixées qu'au moment du départ de leur bénéficiaire et pas avant.
Ce dispositif permettrait d'éviter de voir se reproduire des situations choquantes, comme celle de M. Forgeard que nous avons déjà évoquée. Cela va dans le sens souhaité, semble-t-il, par le Président de la République, qui a répété, aux dires de notre collègue Taugourdeau, qu'il était intolérable de toucher des golden parachutes lorsqu'on avait échoué. Les Français, et particulièrement les salariés d'Airbus, ont été choqués par la situation. Le plan Power 8 est un échec pour M. Forgeard et pour la marche de l'entreprise, il se traduit par des licenciements chez Airbus et par des difficultés dans tout le secteur de la sous-traitance. Des entreprises qui ne sont pas sous-traitantes, j'en ai dans mon département, se retrouvent en outre sans commandes parce que l'effet d'aspiration sur l'économie a été mis en échec. Il faut vraiment voter cet amendement.