Afin de ne point retarder nos débats, je vais essayer de répondre rapidement à vos questions, monsieur Le Bouillonnec, bien que celles-ci ne soient pas directement liées aux amendements dont nous discutons.
Le Président de la République et moi-même nous sommes rendus ensemble à l'Eurogroupe et, le lendemain, je participais à la réunion Ecofin, qui réunit l'ensemble des ministres des finances des différents pays membres de l'Union européenne. Les engagements pris par le Président de la République sont la continuité de ceux pris depuis toujours par la France en matière de maintien des équilibres, dans le respect des contraintes de Maastricht.
Vous avez certainement lu les comptes rendus dans la presse et recueilli les échos du porte-parole de la Présidence de la République, mais je vous rappelle qu'en 2006 nous avons respecté notre engagement de limiter le déficit des comptes publics à 2,5 points par rapport au produit intérieur brut. Pour 2007, l'engagement est de le limiter à 2,4 points. En 2008, le Président de la République souhaite que nous fassions mieux que cette année.
Comme Nicolas Sarkozy l'a indiqué – et cela figure dans le compte rendu de la réunion de l'Eurogroupe –, nous allons rencontrer cet été M. Almunia, commissaire européen, pour engager un travail commun, puis en septembre à l'occasion d'une probable réunion informelle des ministres des finances. Chacune de ces rencontres nous permet d'aborder les engagements pris par la France et surtout l'important programme de réformes que le Gouvernement de François Fillon entend mettre en oeuvre au cours des mois qui viennent – et qui fut longuement débattu au sein de l'Eurogroupe.
Je répète ce que j'ai dit au début de notre discussion – il y a quelques jours déjà – à propos du projet de loi que nous examinons actuellement : nos partenaires européens de tous bords, y compris les sociaux-démocrates, auxquels le rapporteur général faisait référence, ont montré leur enthousiasme devant le programme de réformes du Gouvernement.