Disons que je me dirige vers ma conclusion.
Ces habitants de l'île de Ré, derrière lesquels vous avez coutume de vous retrancher, ont fait part cet après-midi de leur profond mécontentement. Concernant le bouclier fiscal et la mesure d'abattement sur la résidence principale dont nous débattons, Mme Valérie Constancin, présidente de leur association, n'a pas eu de mots assez durs pour dénoncer votre texte : « Tout cela va dans le sens des gens qui gagnent beaucoup d'argent, des plus gros patrimoines, et pas dans le sens des petites gens, qui ne paient pas l'impôt sur le revenu. » Cette sévérité est légitime car elle exprime la déception d'une femme qui vous avait cru. On ne peut mieux dire, et l'on comprend mieux encore le mécontentement de Mme Constancin quand on prend connaissance des chiffres accablants de la direction des impôts et des calculs réalisés par le Syndicat national unifié des impôts. Selon ces calculs en effet, un contribuable imposé à l'ISF qui réside dans un hôtel particulier dont il est propriétaire…