Ces efforts, que nous appelons de nos voeux, le Gouvernement nous propose de les concrétiser en constituant un groupe de travail dès la semaine prochaine : c'est le résultat auquel nous voulions, les uns et les autres, aboutir. Il va donc falloir nous mettre au travail dans les prochaines semaines, pour construire cette règle et de nouvelles méthodes. Nous devons nous donner de nouveaux moyens. Le débat d'orientation budgétaire peut être l'occasion d'instaurer de nouveaux rendez-vous – au moment où le Gouvernement est en mesure d'identifier certains sujets sur lesquels des dérapages sont attendus.
Nous avons proposé, avec Gaëtan Gorce – ce qui montre que le débat dépasse les clivages politiques –, lors du débat sur le budget de l'emploi, de faire un effort sans précédent sur l'évaluation, et je souhaite faire quelques propositions en la matière. Vous avez engagé, monsieur le ministre, une révision générale des politiques publiques, qui va nous permettre, comme l'a préconisé tout à l'heure Gilles Carrez, de nous attaquer aux dépenses improductives et aux dépenses inutiles qui n'atteignent pas l'objectif recherché.
Le groupe UMP avait lancé l'idée du « bonus-malus », consistant à lier les exonérations de charges aux efforts consentis sur les salaires. Il ne s'agit pas d'un point de détail, les exonérations de charges s'élevant dans notre pays à 27 milliards. Les socialistes ont fait croire aux Français que les 35 heures et les exonérations de charges consenties en contrepartie allaient créer des centaines de milliers d'emplois…