Quand on prélève autant sur l'épargne nationale pour financer des dépenses de fonctionnement, on affaiblit la croissance économique française et on accroît le chômage. On ne réglera pas la question récurrente du pouvoir d'achat sans prendre des mesures qui permettent de redonner des moyens à l'économie nationale.
C'est enfin une exigence politique, parce que c'est le respect des engagements pris devant les Français. J'ai bien entendu ce qu'a dit le Président de la République, et François Fillon a répété lors de ses voeux que c'était le fil rouge de sa politique. Pourquoi n'indiquerions-nous pas dans la loi fondamentale que nous entendons souscrire à l'objectif que nous avons fixé devant le peuple ? Bien sûr que c'est difficile mais, si nous ne le faisons pas, nous nous retrouverons dans quatre ou cinq ans avec les mêmes problèmes. (Applaudissements sur les bancs du groupe Nouveau Centre.)