Le Gouvernement compte sur le soutien d'un Parlement qui joue tout son rôle pour assurer le succès de notre stratégie de finances publiques. Personne ne réussira seul. La trajectoire des dépenses publiques d'ici à 2012 sera une action collective de la majorité.
Oui, nous entendons privilégier les dépenses d'avenir dans le respect de ces objectifs. Lors du débat d'orientation budgétaire, j'ai systématiquement essayé de reclassifier nos dépenses d'investissement. J'y ai, en effet, ajouté les dépenses de l'enseignement supérieur, même si cela ne répond pas à une classification très comptable. Nous entendons donc privilégier les dépenses d'avenir dans le respect de ces objectifs, mais avec l'exigence de leur efficacité. Ce n'est pas parce que c'est nécessairement de l'investissement que c'est efficace, et ce n'est pas parce que c'est nécessairement du fonctionnement que ce ne l'est pas. C'est là tout l'esprit de la démarche de performance qui est au coeur de la réforme de la LOLF et de l'évaluation que le Gouvernement a engagée dans le cadre de la révision générale des politiques publiques. Très souvent, lorsque la majorité appelait à une modification de la loi de finances – et nous en avons débattu pendant des dizaines d'heures – ses amendements portaient plus souvent sur des dépenses de fonctionnement que sur celles d'investissement.