Nous devons donc nous donner les moyens de tenir cet objectif sur le fond avec la définition d'une stratégie claire reposant sur la maîtrise sans faille de la dépense publique dans toutes ses composantes. Notre ambition, je le rappelle, est de diviser par deux le rythme de progression de la dépense publique, pour passer environ de 2,2 % de l'évolution de la dépense publique sur les dix dernières années à 1 ou 1,1 %. L'effort semble, comme cela, facile – vous connaissez tous bien, ici, les finances publiques – mais il s'avère, au contraire, bien difficile. Il demande, de la part du Gouvernement et de la majorité, une extraordinaire discipline et un très grand courage.