Responsabilité morale, tout d'abord, vis-à-vis des jeunes générations, qui ne peuvent plus accepter que les nôtres vivent à crédit à leurs dépens.
Notre dette publique est la marque de l'échec des politiques antérieures – de toutes les politiques antérieures. Elle est le fruit de l'égoïsme de ceux qui ont fait le choix de se défausser sur nos enfants. Il est du devoir de chaque génération d'assumer le coût des dépenses qui lui profitent. L'équité nous commande donc de réserver l'emprunt au seul financement des dépenses d'investissement.
Nous devons également faire preuve de responsabilité politique envers nos électeurs : notre stratégie de finances publiques ne souffre aucune ambiguïté. Nous avons, à travers la politique voulue par le Président de la République et appliquée par le Gouvernement, un triple objectif : engager les réformes structurelles dont notre pays a plus que jamais besoin pour libérer notre potentiel de croissance, clé majeure du retour à l'équilibre public ;…