La « règle d'or » – entre guillemets – que vous proposez d'instituer a d'incontestables mérites. En introduisant une règle contraignante dans la gestion de nos finances publiques, elle nous oblige à ajuster le niveau des dépenses de fonctionnement de l'État à celui de ses recettes courantes et à réserver ainsi l'emprunt au financement de l'investissement. Elle nous oblige également à rechercher l'équilibre, sans cesse reporté, du régime général de la sécurité sociale, dont dépend notre politique de solidarité nationale.
C'est faire preuve de responsabilité dans la gestion des finances publiques, et une telle idée ne me surprend pas de la part de Charles de Courson.