Monsieur le président, monsieur le président de la commission des lois, monsieur le rapporteur, mesdames et messieurs les députés, nous sommes amenés à débattre ce matin d'une proposition de loi modifiant notre Constitution, le texte fondateur de notre pacte républicain, celui qui constitue le socle du fonctionnement de nos institutions.
Comme moi, j'imagine que vous avez en tête un autre calendrier, celui du projet de loi constitutionnel que vous examinerez au printemps prochain, et qui donnera un nouveau souffle au fonctionnement de nos institutions et renforcera les moyens de contrôle dont vous disposez sur l'action du Gouvernement.
La proposition de loi doit être appréciée à la lumière de deux idées phares : l'objectif, c'est le retour à l'équilibre des finances publiques ; la méthode, c'est l'inscription dans la Constitution de cet objectif.
Cette proposition repose sur une philosophie que je comprends et que je partage intégralement (« Bravo ! » et applaudissements sur les bancs du groupe Nouveau Centre et sur quelques bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire), celle de la responsabilité dans la gestion des finances publiques.