Vous devez donc savoir que lorsque notre rapporteur nous propose de nous régler sur le schéma national d'infrastructure, cela veut dire, comme l'a fort bien explicité M. Cochet, que l'on reconduit une logique d'infrastructures, essentiellement autoroutières, ce qui est en contradiction avec le Grenelle de l'environnement et revient à nier l'ampleur de la crise énergétique.
Il est normal et sain que nous y réagissions sans être pour autant accusés de revenir à l'âge de la bougie, car – vous le savez, cher monsieur Poignant –, si les catastrophistes étaient autrefois montrés du doigt, aujourd'hui la catastrophe écologique est là ! Et il faut bien y réagir par d'autres voies que celles qui gaspillent et assombrissent l'avenir de nos enfants !