Il faut donc être honnête quand on dit qu'on dépensera davantage d'argent pour la santé. Le débat doit être posé avec beaucoup de clarté et en toute transparence.
Enfin, l'exigence que je veux rappeler nous réunira, je crois, tous : la politique de santé et les réformes qu'appelle la sauvegarde de notre système ne sauraient être traités par appartements. On l'a dit : les lits de court séjour ne sont occupés qu'à 30 % alors qu'on ne trouve pas de place pour héberger une personne âgée atteinte de la maladie d'Alzheimer ; les urgences des hôpitaux sont encombrées alors qu'on ne trouve pas de médecin de permanence en ville. La question doit être traitée de façon globale. Beaucoup d'entre vous ont choisi d'approfondir un aspect particulier – il est vrai que, pour la plupart, vous ne disposiez que de cinq minutes pour vous exprimer.