Nous devons créer un bouclier géographique de santé publique, qui garantisse une stabilité durable.
Il faut aussi clarifier les missions et les financements de l'hôpital. La tarification à l'activité est un outil important, et il est normal qu'un hôpital faisant preuve d'une activité soutenue dispose d'un financement plus important qu'un autre dont l'activité est minime. N'oublions pas que c'est principalement dans le secteur hospitalier que sont accueillies les populations les plus fragiles, qui se trouvent dans la plus grande précarité, et que sont traitées les pathologies les plus complexes et les plus graves. Dans le cadre des missions d'intérêt général, cette surcharge hospitalière doit être mieux prise en compte.
Le corollaire aux nouvelles contraintes, c'est davantage de souplesse et d'autonomie. Rappelons qu'un scanner s'implante en quatre mois dans le secteur privé, et, du fait de contraintes spécifiques, en vingt-quatre dans le public.