Il faut aussi modifier la formation des professionnels de santé, pour les rapprocher le plus tôt possible des zones déficitaires et leur faire découvrir la médecine générale. Pour cela, on pourrait développer les stages en deuxième et en troisième cycle des études médicales auprès des médecins libéraux, des maisons des santé pluridisciplinaires, des réseaux de santé et des structures d'hospitalisation à domicile, dont on parle peu. La pratique généraliste et le travail en équipe conviendraient aux jeunes en formation.
Il faut instituer une politique plus dynamique de recrutement des professionnels dans les zones sous-dotées. Qu'est-ce qu'une zone déficitaire ? Le nombre de médecins par habitant n'est pas un critère suffisant.