Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, cette séance d'initiative parlementaire relative à l'organisation des soins, souhaitée par l'UMP est très utile à plusieurs titres.
D'abord, elle survient après les rapports sur la réforme hospitalière, sur les inégalités territoriales, sur les agences régionales de santé, mais aussi après les états généraux de l'organisation des soins, que vous venez de nous décrire, madame la ministre. Ensuite, ce débat est peut-être à considérer comme le point de départ d'une réforme en profondeur de notre système de santé, voulue par le Président de la République, et que vous nous proposerez dans quelques semaines. Nous aurons l'occasion d'en débattre prochainement.
Je souhaite ce matin témoigner de l'ampleur de la crise démographique ou, plus concrètement, de la crise de la médecine ambulatoire, qui rend souvent difficile l'accès à un médecin. Nous sommes tous d'accord pour faire le constat d'une certaine désorganisation démographique, ce qui nous oblige à relever le défi consistant à procéder à une amélioration de l'accès des soins sur l'ensemble du territoire, afin de faire reculer le « désert médical ». La réponse médicale apportée doit être de qualité, que l'on habite dans un quartier d'Orléans ou dans un chef-lieu de canton comme Briare, dans ma circonscription.
(M. Jean-Marie Le Guen remplace M. Marc Laffineur au fauteuil de la présidence.)