Parce que nos concitoyens ne sont pas également armés pour affronter des parcours de soins à la cohérence incertaine, il faut battre en brèche la logique du cloisonnement ; les ARS y contribueront.
Celles-ci veilleront enfin à assurer la simplification du système de santé – qui est le plus complet mais aussi le plus complexe –, actuellement éclaté entre de multiples organismes, et à offrir un interlocuteur unique aux acteurs du système et à nos concitoyens, qui s'y perdent. Je veux que la stratégie des ARS soit une stratégie « gagnant-gagnant » : gagnant pour le malade, qui est au coeuvre.
Je le répète, aucune mobilité ne sera imposée. Les ARS sont une chance pour les personnels, qu'ils viennent de l'assurance maladie ou de l'administration d'État, qui y trouveront de nouveaux parcours de carrière. Je mène d'ailleurs actuellement, avec le secrétaire général du ministère, Jean-Marie Bertrand, un dialogue social approfondi avec l'ensemble des personnels pour que cette réforme soit une véritable chance pour eux.
Quant au calendrier, je tiens à ce que vous sachiez que l'heure est encore au recueil des contributions. Je reprendrai toutes les propositions qui m'auront été faites, car aucune contribution ne saurait être considérée, à ce stade, comme intempestive. Si je n'ai pas l'intention de préempter l'agenda des assemblées et les décisions du Gouvernement, je souhaite néanmoins que nous soyons prêts à défendre ce texte à la mi-septembre.
En ce qui concerne les ordonnances, la question est en débat. (Murmures sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)