Cette présidence pourrait à mon sens être assurée par un représentant des partenaires sociaux ou des personnalités qualifiées. Je reste attaché à un principe général : donnez des responsabilités aux gens, et vous les changez, même s'ils ne partagent pas toujours votre sensibilité. Je pense que c'est un point sur lequel beaucoup de nos collègues pourraient se retrouver.
Je terminerai en soulignant qu'il faut écouter ce que nos voisins européens disent de nous. En France, affirment-ils, les politiques publiques ne souffrent pas d'une insuffisance de moyens, mais d'un empilement de structures et d'une confusion de leurs objectifs. La France leur semble sur-administrée et sous-organisée. Quant aux investisseurs internationaux, ils considèrent qu'il ne faut pas aller chez nous parce que tout y est trop compliqué.
Dans notre système de santé, madame la ministre, il faut un système de responsabilité lisible, unifié et simplifié. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)