C'est à la fois Monsieur Je-suis-partout et Monsieur Je-contrôle-tout. Nous ne pouvons pas accepter ce qui, à l'évidence, constitue un recul et nous plonge dans une situation qui fait penser à certains régimes autoritaires, des régimes où il n'y a pas d'opposition – ou une simple opposition de façade. On se croirait revenu en RDA avant la chute du mur de Berlin, lorsqu'il y avait le pays réel et le pays légal ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous avons en effet un Président de la République qui prétend détenir entre ses mains le destin du président de l'audiovisuel public : il étrangle d'une main de fer l'audiovisuel public tandis que, de l'autre main, il distribue des cadeaux à ses copains de l'audiovisuel privé, du Fouquet's et d'ailleurs.
Je comprends que, face à cette situation gravissime, le président de la commission spéciale ait préféré ne pas être présent lors du scrutin public sur l'article 8. Je ne sais pas s'il viendra pour le vote sur l'article 9, mais force est de constater qu'il ne fait pas preuve d'un grand courage pour le moment ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)