Enfin, avec le 6° de l'article, nous avons une sorte de berlusconisation des médias. Le Gouvernement donne un coup de main à Bouygues pour renflouer ses caisses parce que, comme l'a rappelé M. Rogemont, il existe certains arrangements entre copains. Imaginons la scène : le Président reçoit ses amis à La Lanterne et, en hôte de qualité, veille à l'équité du partage. Il n'y a aucune raison pour que seul Bouygues ait droit à une tartine beurrée ! Pourquoi n'y en aurait-il pas pour Bolloré ? Vous voyez que tout cela n'a rien à voir avec l'intérêt général : il ne s'agit que de détourner des ressources actuellement orientées vers l'audiovisuel public pour améliorer la rentabilité des sociétés qui appartiennent aux amis du Président.