Mais cette épée sera également suspendue au-dessus de la tête des personnels, que l'on veut obliger à s'autocensurer, au mépris de toute liberté d'expression. En effet, s'ils ne respectent pas la ligne présidentielle – ce qui est d'autant plus difficile qu'elle fluctue –, les services publics de l'audiovisuel se retrouveront en état d'apesanteur.
En outre, puisque le contrat pourra être renégocié selon le bon plaisir du Président, qui aura désigné son féal serviteur pour diriger l'audiovisuel public, quid de la création ? D'ailleurs, vous ne nous avez pas davantage répondu, madame la ministre, sur le sort du CNC.