Je m'oppose à la suppression de cette disposition introduite par le Sénat et qui vise à donner la faculté au ministre chargé du tourisme de créer un label « palace » ou cinq étoiles « premium ». Avec la création du label cinq étoiles, qui existait dans tous les pays sauf en France, nous allons pouvoir offrir aux touristes internationaux le standard qu'ils recherchent. Mais cette appellation ne permet pas de distinguer les hôtels inclassables, ceux qui ne sont pas seulement des cinq étoiles, mais qui ont d'autres caractéristiques : une atmosphère, une localisation particulière, une fréquentation historique, autant de critères immatériels ou subjectifs qui ne se prêtent pas forcément au classement objectif.
Aussi ai-je décidé la constitution d'un groupe de travail qui a commencé de réfléchir aux délimitations de cette catégorie exceptionnelle. La France possède des établissements caractéristiques, qu'il faut pouvoir préserver et ne pas banaliser dans une classification, fût-elle supérieure.
(L'amendement n° 155 n'est pas adopté.)
(L'article 8 est adopté.)