Un peu avant la fin de la séance de cet après-midi, j'ai abordé la question de la permanence des soins, en montrant à quel point elle devait reposer sur une pratique médicale collective et, si possible, pluridisciplinaire. L'article 17 répond à cette orientation, absolument nécessaire si l'on veut favoriser des pôles de santé pour la médecine ambulatoire. Nous sommes donc en accord avec cet article.
Nous pensons en effet que, sous l'autorité – contrôlée par l'ARS – d'un médecin, certains actes peuvent être délégués à des infirmières ou à d'autres professionnels de santé, lesquels peuvent agir sous le contrôle du médecin. Là est l'avenir de la pratique médicale ambulatoire, car c'est de cette façon que nous pourrons répondre à nombre de questions auxquelles nous n'arrivons pas à répondre aujourd'hui, parce que nous sommes trop arc-boutés sur la médecine libérale, sur le médecin tout seul ou l'infirmière toute seule. Produire enfin du collectif dans l'environnement de la santé est certainement la voie de l'avenir, et je tenais à le souligner.