Merci, monsieur le président.
On aimerait bien que vous trouviez la même somme aujourd'hui.
Pour terminer, monsieur le rapporteur, je vous rappellerai l'exemple de Port 2000, que vous connaissez aussi bien que moi, puisque nous sommes tous les deux des élus du Havre : entre le moment où on a commencé à parler du projet et celui où les derniers travaux ont été terminés – encore ne s'agit-il que de la première phase, la deuxième devant être engagée bientôt, du moins je l'espère – il s'est écoulé une dizaine d'années. Disposer d'un recul prospectif d'une dizaine d'années ne me paraît donc pas excessif, s'agissant de décider d'investissements aussi lourds, de déterminer qui va payer et quelles orientations seront suivies.
Il en va de même d'un projet tel que le canal Seine-Nord, ou encore le canal Seine-Est, qui n'est même pas encore d'actualité et qui pourtant nous arrangerait bien, au Havre, comme à Rouen d'ailleurs : en nous reliant à l'est de la France, il nous permettrait d'y affronter la concurrence d'Anvers et de Rotterdam. De tels projets se planifient sur dix ans au moins si on veut s'assurer des financements et de leur répartition entre les différents investisseurs.