Votre intervention, madame Billard, suscite plusieurs questions. Vous dites par exemple que l'ouverture du dimanche entraînera des augmentations de prix, des baisses de salaire et de chiffre d'affaires, que l'efficacité de cette mesure n'est pas du tout démontrée. Vous considérez que, pour cette raison, la réglementation devrait empêcher l'ouverture dominicale des commerces, mais vous ne précisez pas dans quelle proportion. On retrouve bien là une philosophie plutôt gauchère – pour parler sobrement – qui prône, en priorité, la réglementation. À l'inverse, nous considérons que le marché finira par avoir raison des augmentations de prix et des diminutions de chiffre d'affaires. En la matière, les études d'impact et les enquêtes prospectives sont extrêmement difficiles à élaborer. Il paraît tout aussi aléatoire d'assurer que cela va créer des emplois, de la richesse, et grossir les chiffres d'affaires, que de prétendre que cela va entraîner une diminution de la richesse nationale. Il est impossible de le déterminer.