Sachez que nous entendons rester éveillés. Nous sommes déterminés à défendre la télévision publique. Et pour qu'elle soit grande et belle, nous sommes, pour notre part, prêts à envisager de mettre en oeuvre les moyens vraiment nécessaires.
L'avenir sombre de la télévision publique que nous vous révélons aujourd'hui, certains le nommeront « politique-fiction ». Mais nous savons, pour notre part, que ce sera bien la réalité de la télévision publique de demain si ce projet de loi est voté.
Le courage – oui, le courage, chers collègues de la majorité –, c'est de refuser d'être les fossoyeurs de la télévision publique. Ce qui est historique, ce n'est pas le projet de loi qui nous est proposé, mais c'est la responsabilité qui serait la vôtre si vous l'adoptiez. C'est pourquoi j'invite notre assemblée à voter la question préalable du groupe socialiste, radical et citoyen. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et du groupe GDR.)