C'est exactement l'inverse. C'est justement là où le dialogue social est fort et permet de résoudre ou de prévenir les grèves que les syndicats sont les plus crédibles et les plus forts. Vous faites, mes chers collègues une erreur d'analyse, et il est temps d'inverser la matrice de réflexion et d'expression dans ce pays.
L'article 4 marque également un virage très important : celui du respect de tous les citoyens, et en particulier des plus faibles – je le démontrerai tout à l'heure à travers un amendement. Il exprime la volonté du gouvernement que nous soutenons de parvenir, au profit de tous les citoyens, à un équilibre entre le droit de grève, le droit au travail et le droit d'aller et venir. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)