Donc vous ne savez pas si c'est vrai ou si c'est faux, ni quelle était la nature de la discussion.
Mais au-delà, monsieur Mariton, dans le dialogue social entre les partenaires sociaux, que cela avance ou non, ce que le politique a de mieux à faire, c'est de se taire. Évidemment, la seule chose qui compte pour nous, c'est que l'accord intervienne. Mais nous savons bien que la négociation met en oeuvre des tactiques, et que les chemins pour parvenir à l'accord sont tortueux. Quelles conséquences voulez-vous tirer de l'argument que vous venez d'utiliser aujourd'hui ?
Notre conviction – je sais que vous ne la partagez pas – c'est que si nous en sommes là aujourd'hui c'est justement parce que, alors qu'il existait un accord à la RATP et un accord à la SNCF, certains n'ont pas voulu de l'accord et ont exigé une loi. Ils ont même osé dire qu'ils ne signeraient pas d'accord parce que le Président leur avait promis une loi et aujourd'hui ils ont satisfaction. Et il faudrait encore les féliciter et tirer des conséquences de leurs propres arguments sur les raisons de l'absence d'accord et de leur refus de négocier !