Mais cela fait partie du jeu, un jeu que jouent majorité et opposition en alternance.
Voilà pourquoi je ne suis pas très friand de ces questions d'actualité, dont je mesure les limites. Je préfère les questions orales sans débat, parce qu'elles donnent lieu à des réponses très précises, dont on peut se servir ensuite.
Par conséquent, je pourrais très bien ne pas défendre cet amendement. Mais je le défends tout de même, pour les raisons que j'ai déjà évoquées.
Je me permets, madame la présidente, de revenir sur l'intervention de M. Martin-Lalande. Il a dit, à juste titre, que nous devrions réfléchir sur l'évolution des chaînes parlementaires. Je ne suis pas a priori pour la fusion, mais je pense qu'il faut aborder le sujet dans un souci d'éducation à la vie citoyenne. Il faut se demander en quoi les chaînes parlementaires pourraient mieux remplir, et de manière plus éducative, leur mission d'information sur ce qu'est le rôle du Parlement et de ses chambres. Une commission ad hoc – une autre que celle que je ne citerai pas mais dont on connaît le nom – pourrait réfléchir à la façon dont nous pourrions faire évoluer nos chaînes parlementaires.
Cela étant, je pense que France Télévisions doit continuer à assurer la retransmission de la séance de questions d'actualité, aujourd'hui et demain, même après le passage à d'autres modes de diffusion.