Vous nous dites, monsieur le ministre, que vous avez voulu cette loi au nom des valeurs de la République, et c'est au nom de ces valeurs que vous demandez à ceux qui souhaitent le regroupement familial et qui vivent aux confins du continent africain de posséder la langue française. Alors je vous pose une question : si on avait demandé aux parents ou aux grands-parents du Président de la République, de M. Balladur, de Mme Amara ou de Mme Dati de parler le français, croyez-vous qu'ils auraient pu vivre dans ce pays (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire)…