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Intervention de Maxime Gremetz

Réunion du 19 mai 2009 à 15h00
Organe central des caisses d'épargne et des banques populaires — Article 1er, amendements 8 31 39

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Gremetz :

Je suis très surpris de la crainte que semble avoir le Gouvernement sur le fait que les sociétaires soient majoritaires. Je ne comprends pas. Dès qu'on parle de droits nouveaux, pas seulement pour les actionnaires mais aussi pour les salariés, les sociétaires ou les usagers, etc. on a un problème de gouvernance alors que cela ne coûte pas un sou. Il y a toujours cette volonté d'avoir la majorité et de l'imposer.

D'un point de vue plus général, je trouve qu'on perd beaucoup en efficacité de gestion, en efficacité économique, en efficacité des procédés... Vraiment, je ne comprends pas pourquoi on a cette crainte. Qu'est-ce qui vous fait peur dans le fait que les sociétaires soient majoritaires ? L'État va se retirer ? Oui, peut-être. En attendant, on a donné beaucoup de fric sans être nulle part dans les organes pour contrôler. Quelles garanties a-t-on demandées ? On est moins regardant de ce coté-là, je trouve.

Dans le cas qui nous occupe, les sociétaires doivent être majoritaires. Ne discutons pas s'ils doivent être majoritaires de un ou de deux : ils doivent être majoritaires, c'est normal. Sinon, où est la démocratie, fondamentalement ?

Alors que M. de Courson – qui semble s'agiter – est un grand spécialiste financier, nous, nous sommes un peu plus simples, mais il est vrai qu'en général, on n'aime pas laisser quelques-uns gérer tout seuls ; on préfère qu'il y ait des représentants qualifiés dans leur diversité. C'est beaucoup mieux.

C'est pourquoi, madame la présidente, j'ai demandé un scrutin public sur l'amendement n° 8 rectifié , qui était un amendement consensuel.

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